Découvrir le jardin de La Petite Rochelle
Jardin de La Petite Rochelle
Date de création : 1976
Hélène a aménagé cet espace à l’abandon en créant des massifs aux lignes courbes, plantés d’abord de vivaces, puis plus tard de buissons et d’arbustes pour le printemps. Une murette basse, plantée, délimite une partie plus intime juste devant la maison.
Jardin de La Grande Rochelle
Date de création : 1980
Un bassin existait déjà. Elle y a rajouté un second bassin symétrique, a créé l’Orangerie. Quelques marches conduisent à la partie basse du jardin dédié aux jaunes, oranges et bleus. Une charmille était adossée au mur du fond qu’elle a ouvert pour créer une perspective vers d’autres jardins.
Labyrinthe
Date de création : 1983
Entrelacs de sentiers autour d’un bassin et des massifs densément plantés de vivaces, d’arbustes et d’arbres : Hamamelis, Camellias et Cornus à tiges colorées pour l’hiver, rhododendrons, Cornus, Hydrangeas et vivaces pour le printemps et l’été et feuillages colorés.
La Prairie
Date de création : 1990
Une haie taillée surmontée de deux oiseaux topiaires la sépare du Labyrinthe. Une arche ouverte dans la haie y conduit. Les massifs sont organisés autour d’une grande pelouse et plantés d’arbustes et d’arbres pour leurs floraisons (magnolias, cerisiers) et leurs couleurs d’automne (Nyssas, érables, Cornus, Parrotia). Un "étang" occupe le fond du jardin, inspiré par un voyage d’Hélène en Angleterre.
Jardin Italien
Date de création : 1985
Ainsi nommé par Béatrix, la mère d’Hélène. Un chemin pavé conduit à un hexagone centré sur un pilier bas. Tout autour, des azalées et plantes à floraison ou feuillage jaune.
Jardin de Solvène
Date de création : 1988
Conçu comme jardin de printemps, il est structuré autour d’une allée centrale plantée d’arbres et qui aboutit à un bassin rond fermé à l’arrière par une haie taillée. On y accède par une grotte préexistant à notre arrivée.
Jardin de St Fiacre (patron des jardiniers)
Date de création : 2003
Un tout petit espace inutilisé ! Hélène s’est inspiré d’un croquis d’une fontaine portugaise pour le transformer en jardin. La statue du saint, œuvre d’Hélène, veille sur un bassin rectangulaire ou flotte un nénuphar, tout cela abrité par le magnolia "Star Wars".
Jardin de Laurence
Date de création : 2008
Rêvé au retour d’un voyage en Irlande, cet ancien potager est devenu jardin en un coup de baguette. Une tonnelle permet de s’y reposer et d’en admirer les pivoines au printemps.
Jardin du Silence
Date de création : 2012
Une des deux dernières créations d’Hélène, implanté sur un terrain enherbé entouré de murs. Il est centré sur un bassin rectangulaire à trois pointes. Des larges plates-bandes l’encadrent, plantées de vivaces, et d’arbustes.
Champ de la Grive
Date de création : 2012
Un pré pâturé par des brebis a été transformé en mini arboretum. Les arbres viennent d’achats, de cadeaux, de semis trouvés dans le jardin et sont particulièrement flamboyants en automne. Une tonnelle couverte de roses en été, une petite grotte où ruisselle un peu d’eau, une rotonde entourant un damier ont été aménagés dans cet endroit très paisible où vient se reposer la lumière du soir.
Les saisons
De janvier et ses nappes de perce-neiges, chaque heure, chaque mois, chaque saison a quelque chose à offrir aux yeux des visiteurs !
Pas seulement des fleurs : silhouettes des arbres en hiver sur fonds de ciels changeants, gris, couleur ardoise, nuageux, bleu ; couleurs des feuillages persistants ou non – les jaunes sont particulièrement précieux par temps gris -, couchers de soleil qui dorent l’univers prêt à se fondre dans la nuit….
Tout semble immobile, mais en réalité rien ne l’est. Le regard et l’état d’esprit de celui ou celle qui s’y aventure colorent à chaque instant ce qu’ils ressentent, en font un lieu d’enchantement, de mélancolie, de souvenirs…
Le Jardin vu du ciel
Les jardiniers
Sans les jardiniers, le jardin n’existerait plus. Aujourd’hui, ils sont deux qui le maintiennent dans l’état où Hélène voudrait le voir. Guillaume CHIMIER a débuté en 2011 et en est le pivot. Il est assisté de Robert BARAT, lui aussi bon connaisseur des végétaux et de leurs besoins. Tous deux travaillent de concert à maintenir l’esprit, la beauté et l’intérêt du jardin sans toutefois le figer dans son état premier, ce que de toutes façons la nature ne permet pas. Des jardiniers qui savent tout faire, de la tonte de l’herbe à la reconstruction des serres !
Guillaume CHIMIER, notre Chef Jardinier
Après une reconversion professionnelle comme jardinier où il a obtenu un CAPA Travaux paysager, Guillaume a été engagé au Jardin de La Petite Rochelle en 2011. Il a été formé et encadré par Hélène d’Andlau, la créatrice du jardin, et épaulé par sa fille Laurence de Bonneval.
Guillaume est rapidement devenu le pivot du jardin, par les compétences qu’il a acquises au fil des ans jointes à son dynamisme, et sa passion pour ce jardin qui est devenu le sien. Autre qualité, sa facilité de contact et de partage très appréciée des visiteurs.
Robert BARAT
Robert Barat a rejoint notre équipe en 2017. Sa connaissance du monde végétal lui vient de jardins vivriers qu’il a créés près de chez lui, ce qui lui est d’une grande utilité à La Petite Rochelle.
Plante vivrière ou plante tout court, le fonctionnement est le même. Comme Guillaume, il est non seulement jardinier, mais aussi mécanicien, peintre, menuisier… toutes ces compétences faisant partie du travail du jardinier !
Les plantes
Le jardin se fond dans le paysage de la vallée de l’Huisne, sans rupture avec son environnement, et pourtant … la plupart des arbres, arbustes et lianes, souvent rares et botaniquement intéressants, y sont originaires des régions tempérées d’autres pays, du continent asiatique, du Japon, d’Amérique.
Ils coexistent sans mal avec les plantes natives au point que tout y parait naturel. Hamamélis pour l’hiver, magnolias et cerisiers japonais pour mars, rhododendrons pour avril et mai, hydrangéas de toutes espèces, érables, parrotias… et une collection de Cornus récemment agréée par le CCVS apportent floraisons, feuillages et couleurs d’automne, puis en hiver les architectures de leurs troncs, aux dix espaces qui composent ce jardin d’un peu plus d’un hectare.
Hélène l’a voulu un lieu de découverte, de paix, de contemplation, de rêverie et d’émerveillement devant la richesse et la beauté de la nature.
Le Fonds de Dotation
Soucieuse de préserver l’avenir et le patrimoine botanique du jardin auquel elle a consacré 46 ans de sa vie, Hélène d’Andlau, en accord avec sa fille Laurence, a créé en 2015 un Fonds de Dotation pour en assurer la pérennité. Un Conseil d’administration composé de 7 membres est chargé de gérer ce patrimoine. En 2022, Laurence de Bonneval a transmis au Fonds la pleine propriété du jardin et en est l’actuelle présidente.
L’actuelle présidente du Fonds de Dotation, Laurence de Bonneval
Comme sa mère, Laurence maîtrise l’anglais depuis son enfance, ce qui a orienté ses carrières successives. Elle y a ajouté l’allemand et le russe, et surtout un amour de la nature qu’elle a pu développer grâce à ses connaissances linguistiques.
En particulier à l’INRA, au Programme « L’Homme et la Biosphère (MAB) » de l’UNESCO, et à l’Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN) en Suisse, ce qui l’a conduit à découvrir les milieux arctiques lors de plusieurs expéditions au Groenland.
Intégrée ensuite à l’Unité d’Ecodéveloppement du Département Systèmes agraires et développement de l’INRA, elle a été chargée d’étudier le passé de forêts « qui brûlent » en Provence dans le cadre de travaux sur le contrôle de la végétation par le pâturage des troupeaux, tout en poursuivant son activité de traductrice.
Puis elle a pris sa retraite par deux expéditions en Sibérie (!) et s’est retrouvée à La Petite Rochelle où elle poursuit l’oeuvre de sa mère.
